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Alors
là, on touche au raffinement comme je l'aime.
Si
l'on part du principe (avéré d'ailleurs) que le
palimpseste est la
forme littéraire selon laquelle on peut toujours lire l'ancien
sous le
nouveau, c'est-à-dire dans un système de
références perpétuelles à
d'autres textes (hyper/hypotexte), alors il y aurait une parenté
avec
l'anamorphose.
Je dis parenté, car si je dis analogie, on ne s'y
retrouve plus. Dans la mesure où l'anamorphose consiste dans une
inversion de perspective, qui dilate, ralentit ou accelère,
l'espace de
la représentation, un palimpseste pourrait être dit
anamorphique :
conformément à l'étymologie d'anamorphose "forme
qui revient". Mais
dans le cas du palimpseste, la forme ne revient pas réellement;
en
revanche il y a bien inversion des perspectives dans la mesure
où l'on
evisage le texte relativement à un "espace" littéraire
(le texte se
meut par rapport à ..., au-dessus ou en-dessous de..). Je
pourrais
faire plus clair, mais ça serait un peu long et chiant
Alors un palimpseste anamorphique,
c'est peu probable, mais ça sonne bien. Adopté à
l'"unaninimitié". Arf !
Et même l'âne, a une âme
orphique.
Et même toi, pâle Impseste.
Si tu as mieux Obni, je suis preneur ! |
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