Il est de ces matins où le soleil levant
Ressemble à une lune, engoncé qu'il est dans un sommeil qui s'étire à n'en plus finir.

Il est de ces bonheurs qui harcèlent l'ennui
De jouisssances occultes, pour ne jamais s'enfuir

Loin

Il est de ces endroits, où tu te sentiras invariablement seul(e)
Anéanti(e) d'ignorance en demain

Seul(e) avec tes deux mains.

Prêt(e) à rugir, à trépigner, à marteler les vitres.

Prêt(e) sans le croire vraiment. Tu douteras c'est sûr.

Alors, tu écriras, des mots qui dureront tout au plus un été ou peut-être une vie

Tu façonneras ton temps comme un potier qui tourne, tourne et tourne encore la glaise qu'il humecte.

Vois-tu cet animal qui habite en toi ?