Élégiaque journée, glaciale et embruinée.

Un myrmidon émerge tout en abnégation
Il jette un regard en direction de la fenêtre
Le chandelier chancelle, blafard, acide, magique.

Un chat miaule.
Il neige.

Image tout en laitage, entourée de quiétude

Lui, il n’aime guère l'inconnu.

Marianne, au fond de la combe, raffole de thym et de miel odorant.

Elle n’aime que l’été, l’île brune au bout de l’horizon et le cybercarnet qu’elle rédige chaque jour.
L’homme, une queue-de-morue à la main commence à imaginer un autre coin de ciel.

Il croque une trombine écarlate comme un feu de guerre.
Il charbonne une crinière en miroir, met du chaume ici et là, une tortue au coin d'une cheminée, un confetti, un clair de Terre et une horloge.

L’ultime thuriféraire de Dali aurait abhorré cette ambiance !
Tant mieux !

Marianne regarde au loin l’ultime rayon d’en face
La cahute qui domine le bourg.

Un homme y habite,

Elle allume l'ordinateur, un iMac comme une fleur offerte
Lance un étrange butineur et commence à rédiger une note en haïku

Regard ombre azur
Déteindre l’éternité
Nuit dorée de jour.