Isabelle sortit sur les mains
Deux bagues en or aux pieds
Des sandalettes sur la tête
Un chapeau de paille sur les dents
Un petit diamant.[1]

J'ai réussi le ventre
Criant le pied
Tremblant le nez
Coulant la bouche
Ne salivant plus le coeur
Palpitant la main
Moite.[2]

Le zélateur des poils
Pressa l'esthéticienne à genoux
La main sur le sein
Avant l'épilation pour lui
Épeler sa demande en mariage[3]

Dans un caniveau
la bobine d'un chien qui chie
celle de sa maîtresse

Du fait de la présence d’une anacoluthe, ce dernier haïku présente ce qu’on appelle un sens louche, c’est-à-dire un " double sens basé sur un défaut de clarté dans la construction syntaxique " (Gradus, p. 416).[4]

De bon matin les nerfs
En pelote devant la laine
À tricoter des aiguilles
Il me manque des mains
De fées pour tenir
L'ouvrage terminé.[5]

Notes

[1] obni

[2] Cédric

[3] jf

[4] Cité par Samantdi

[5] Vroumette