Soyons clairs. Partir en ferry de Venise est une pure féerie. Un ferry féerique ? Oui, c'est un peu l'expression qui me vient à l'esprit, au moment précis où mon regard se promène sur la ville qu'aimait tant le génial prêtre roux.

D'abord, ce port, contrairement à celui d'Ancône par exemple, reste à visage humain. On accède dans le parking du navire assez courtoisement, et les cabines sont agréables.

Mais la cerise sur le bateau, c'est le départ vers la pleine mer.

Imaginez-vous longeant Venise, les gondoles, le Palais des Doges, La Cathédrale Saint-Marc, le Campanile, les multiples ponts de pierres, les canaux avec des portes d'entrée qui plongent vers l'eau, les maisons ocres, le tout dans une lumière frémissante apportant le pastel à la lagune et une multitude d'ombres portées aux clochers, aux places et aux amoureux qui déambulent dans la Ville Éternelle. Est-ce leurs silhouettes très longues posés sur le sol qui rendent leurs amours encore plus grandes et mystérieuses ?

Rédigé le 19 Juillet 2005