Une nuit de pleine Lune[1], elle m'avoua très vite qu'elle était lycanthrope de cirque.
Ceci étant, je l'avais deviné depuis notre premier rendez-vous puisque dans un restaurant où je suis connu comme le loup blanc, la Belle choisit du loup (Bar pour les gens du Sud !) au citron[2]
Elle marcha à pas de loup et porta le soir un petit masque noir. Étrange, n'est-ce pas ?
Moi, humble berger, ancien louveteau, je chantonnais souvent "Coeur de loup" et je l'avais emballée sur une chanson de Garou..[3]
Je l'aimais au Clair de Lune. Je l'aimais le matin. Ah ! Ma louloute !
Elle me disait, un feu louvoyant dans le regard :
- J'ai de grands yeux pour mieux te voir, de grandes oreilles pour mieux t'écouter et de grandes dents...pour mieux te manger[4]
Et moi, dans un éclat de rire, je lui répondais :
- Tu as les crocs ? Allez ! Je t'invite au restaurant "La tanière"!
Elle approuva. Dans son sillage, la Belle laissa virevolter de douces nuées de sa fragance préférée : Loulou de Cacharel. Même les mauvais loulous des bas-fonds succomberont à ses lignes chaloupées.[5]
Au repas, dans son sillage, la Belle laissait virevolter de douces nuées de sa fragance préférée : Loulou de Cacharel. Même les mauvais loulous des bas-fonds succombent à ses lignes chaloupées.[6]
Plus tard, à patte de velour, elle m'avait effeuillé, me sussurant coquinement des "loup où es tu ?", " que fais tu ?". mon viril "je vais te manger !" l'avait fait basculer dans un rire éclatant...[7]
En rentrant chez moi, mes voisins, ces moutons bêlant avaient encore crié au loup "On veut dormir !"... Ils racontaient à qui voulait l'entendre que j'exibais un "ridicule petit triangle" de torse velu dans le but de goûter à toutes les poulettes de la ville.[8]
La conclusion de cette aventure : Ai-je été un loup pour elle, mon filou (Il est de notoriété publique que l'homme est un loup pour l'homme) ?[9]
Suis-je moi-même lycanthrope ? Quel cirque !
