Que le vent du matin en présence des cieux
Souffrez que ma fatigue, aux côtes de Bretagne
Rêve des chers instants, au pied de la montagne
Sur votre jeune sein et sur l'immensité,
Toute sonore encor, avez-vous écouté ?

(Texte de Paul Hugo)[1]

El Desdilord

Allez, venez, Milord, le veuf, l'inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine : ici c'est confortable.
Laissez-vous faire, Milord, et mon luth constellé
Porte le soleil noir et vos pieds sur une chaise.

Dans la nuit du tombeau vous ne m'avez jamais vue ;
Je ne suis qu'une fille du port de la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant quand vous passiez hier.
Vous n'étiez pas peu fier quand la rose s'allie !

Suis-je Amour ou Phébus flottant sur vos épaules ?
Vous aviez le beau rôle, le baiser de la reine ;
J'ai rêvé dans la grotte auprès d'une demoiselle.

Et j'ai deux fois, vainqueur... j'en ai froid dans le coeur !
L'amour ça fait pleurer, sur la lyre d'Orphée,
Les soupirs de la sainte pour les reprendre après.

(Texte de Georgeard Mousterval)[2]

Notes

[1] obni

[2] Emiole