Ce matin, l’enfant regarde un papillon qui vole de feuille en feuille.
Ce matin le papillon enfante une feuille par un simple regard [1]
Ce matin, une feuille papillonne pour le regard de l’enfant.[2]
Ce matin, l’enfant à volé le papillon l’effeuillant du regard[3]
Ce matin la feuille s’imagine papillon et s’envole d’un coup d’aile[4]
Ce matin, j’ai regardé l’enfant s’envoler sur la feuille aux papillons[5]
L’enfant neuneu, dur de la feuille et tâtillon garde un pavillon d’oreille qui bat de l’aile…
Depuis ce matin, l’enfant mutin vole de ses propres ailes[6]
Ce matin, après une nuit bagnarde, Henri pue du bec et perds la mémoire[7]
Ce matin, l’infant au teint mat et aux oreilles foliacées s’est fait piquer par un grillon !
À l’aube, un papillon en bas de nylon se glisse dans le porte- feuille de l’enfant au volant d’une 4 aiLes
L’enfant malin intercepte une correspondance entre lépidoptères et recopie sur une feuille volante la formule de politesse suivante : Feuillez agréer mes papillons distingués ..[8]
Ce matin, l’infante a dévoilé un grapillon dans l’oeil ![9]
Ce matin, à coup de goupillon l’enfant s’est rincé l’oeil[10]
Ce matin, le papi a farfouillé le gardon de deuil en deuil[11]
Et si ce soir on laissait s’envoler, pareil(le?)s à des grillons ou des libellules, le papi farfouillant le gardon à coup de goupillon, l’oeil (rincé) de l’enfant, le fromage de brebis, la vache, et le prisonnier…?[12]
Merci à tous ![13]
