Je coupe en trois parts égales le mot liberté.

Le premier morceau, bien niché dans ma main, est un lit pour s’y allonger, pour faire la sieste, pour dormir paisiblement et pour rêver un autre monde.

Le dernier évoque une boisson unique. Aux vertus apaisantes. Jasmin, fleurs de pêcher, bergamote.

Le deuxième est laissé en l’état. À une lettre près, il représente l’espoir mais à y regarder plus avec soin, le lecteur avisé pourrait y deviner deux sens.

C’est un support de bois et de cordage bâti en forme de berceau.

Moins poétique, il évoque également les ridelles des charrettes sur lesquelles on peut pendre une bâche.

Comme quoi. La liberté est un rêve, un berceau et une exquise sensation.