Ces derniers jours j'ai écrit pour de semblant.

Autant vous le dire, les derniers billets ont été rédigés il y a des jours et des jours.

J'ai dérogé à la règle des 366 réels car je suis actuellement dans un lieu sans internet. Au moment où j'écris ces mots, le débat télévisé du deuxième tour n'a même pas encore eu lieu. Chacun pense que le candidat de gauche devrait être élu, sa défaite semble improbable.

Mais qui sait ce que nous réservent les électeurs oublieux, apeurés et craintifs ? Mes contemporains seront-ils des moutons d'un Panurge [1]

Est-ce que je vais retrouver la joie d'écrire sur le vif ou serais-je dans une désespérance sordide et malsaine ?

Note

[1] Panurge : Escroc, menteur, faux médecin, il est le faire-valoir de Pantagruel, mais lui vole la vedette dans le Tiers Livre