Devant nous, le fleuve de calcaire descendait jusqu'à la calanque… Celle-ci paraissait lointaine, irréelle, intemporelle… elle faisant corps avec la terre. Elle était sa continuation, son union… comme si cette langue calcaire se mêlait aux sucs consubstantiels dans un ébat érotique, amoureux.

Le vent glacial, comme un écrin, nous invita au silence.

Nous étions dans le temps figé.