Il était une fois un galet solitaire
Nul besoin pour lui de Normandie, ni de falaise
Il rêvait face à l'onde qui va et qui vient
Il rêvait à l'horizon si loin
Il entendait le bruit de l'eau
Les clapotis du sable
Les pas des hommes
Les empreintes du vent
Les crissements de l'envie
Il voulait goûter l'humidité
La flaque d'aventure
La belle océane
Il s'approcha de plus près
Plus près encore
Et vit l'écume
Elle était si belle
Si forte et si magique !
Il s'approcha encore
Et arriva ce qui devait arriver.
Mais quoi donc au fait ?
Il fut emporté par la belle écume. Ensembles, ils firent de longs et beaux voyages, des vas et des vients. Le petit galet s'enrichit de mille choses et petit à petit devint plus gros. A son retour sur la plage, il se posa à son aise au pied de la falaise. A regarder toujours son écume d'amours. (texte d'O-Plus)
Il est tard et rivés... deux voeux à rêver (texte de Claudune)
Beuarkk! C'est salé ce truc! (texte de Jean-Pierre)
il se fit rouler, rouler, par la belle qui le rejeta plus loin (texte de Tisseuse)
Toi Tu pris mon coeur dans tes bras
Tu mis ma pierre dans ta main
Et nous partîmes ainsi au loin
Mon coeur de pierre
Ta main de mer. (texte de Stella)
Un poisson qui passait par là le goba tout cru et dans son ventre il voyagea jusqu'en Amérique.
Certains disent qu'ils escortèrent une bouteille à la mer qui trouva son destinataire.
Mais je ne sais pas si c'est vrai. (texte de Samantdi)
La marée haute atteignit
alors sa limite, devant lui.
Très vite elle descendit
Laissant là le caillou qui revait déjà
d'écumes caressant sa face bien polie.
Frustré, il lui hurla,
"men fout, au moins, t'aura
pas mouillé ma serviette, que dis-tu de ça?!"
Peu de mémoire il avait mais
le sens de l'observation il possédait.
Sous lui, bien vite il remarqua
qu'une serviette, il n'y en avait pas.
Décu, triste, il en tira une conclusion
"la mer, c'est vraiment une belle bitch".
(Texte de Kerdekel)
Rien. Il s'est fait rouler ! (texte de Daniel)
Merci à toutes et à tous !
