Sentir ton grain de peau qui frissonne le long de ton dos
Petit duvet qui se hérisse et créé le désir.

Dans ces moments : savoir improviser,
Être à l’écoute de la pulpe de mes doigts qui erre ici et là
Élan de désir retenu
Harmonie plastique de la cambrure de tes reins
Murmure du rythme de ton étreinte.

Par-delà les baisers, ce sont des frissons qui parcourent ton épaule,
Juste au-dessus de l’omoplate.
Suivre le chemin de vertèbres, glisser, s’arrêter…
Explorer tes fesses comme une soierie dans laquelle on se drape
Avancer vers le velouté de tes cuisses, sentir le parfum de l’extase
Frôler ton nombril avec délicatesse
En admirer la texture, la douceur
Puis apprivoiser ton ventre
Le respirer avec saccades…

Peau contre peau, duvet contre duvet, désir contre désir.

Notre peau devient friandise, suavité des premiers jours
Élégance d’une harmonie qui souligne le crescendo
Raffinement de ton souffle sur ma bouche
Grignotage de ta langue
Petits cris d’ivresse… Goût de sucs…

Seins délicats, hérissés, complexes…
Émerveillements toujours renouvelés…

J’aime réapprendre ta peau comme un enfant qui naîtrait de toi.