De staccato en vibrato
Tutto allegro con moto
De trémolo en bel canto
Tu peux monter en crescendo
Ça Bach, ça blues, ça rythmique
Le même élan harmonique
Ca éclate en symphonique
Le tendre est en accoustique
Cette sensibilité là
Magique « la », unique « la »
Cette même pulsation bat
Magnifique point d’orgue en fa ![1]
Siffle le vent, qui veut l'entendre
La mer sussurre des petits mots
Solfège en forme de gouttes d'eau
Facile à boire, à se répandre
Miettes de sable et de cendres
Répondra-t-elle à ses sanglots
Dormeuse du val perdue sitôt[2]
Doute en déroute l'étreint
Si ce coeur fou battait en vain ?
Lasse d'enlacer son chagrin
Solitaire aimant le mystère
Facétieuse, apprend à te taire
Mirages de sang et de chair
Réduite , la peau de chagrin
Doute: fera -t-il jour demain ?[3]
Dodelinant de la tête
Rêvant au son des trompettes
Minuit bientôt c’est la fête
Fasciné comme un esthète
Soleil levant des poètes
Lancé joyeux dans la quête
Siddharta l’enfant ascète
Doté d’une aura secrète[4]