Silence élancé éloquent.
L'anse de mes mots hoquette une sorte de moquette.
Dès lors…
Les mots quêtent sur le haut quai
Pour s'en aller, s'envoler, s'enraciner, s'enrager, s'enrésiner, s'enrober, s'ensabler, s'ensemencer, s'ensorceler, s'entêter, s'enthousiasmer.
(Mots écrits, hier, sur un papier griffoné que j'avais placé dans la poche de ma chemise et que je retrouve ce matin)[1]
Si l'ancêtre, lent, Ancée, en sait,
C'est qu' lancé lentement
C'est lancinant[2]
Je tance silence!
Dense est la danse.
Lance un pas sympa.
Dès lors..
Les pas guettent les pas gais[3]
Silence, si lent ce chant... En partance, une errance essentielle des sens.
Silence, si lent ces pas, deux danses, en transe, troublant cette exigeance des sens...[4]
Si, l'anse, est bien là,
Ronde et apaisante
D'ondes de silence
À Rondinara.[5]
Le temps si lent, si lancinant
Ride ma peau étique
Rit de ma poétique
Et la mort se déchaîne
A l'amorce des chaînes
Du néant
Béant[6]
Silence, il lance l'eau et se lisse de l'eau céant.[7]
