Elle a jeté ses vêtements
Elle a crié sa volonté de caresser le temps.

Comme un miroir, le petit lac emprisonné, a fait écho à son visage.

La fille au regard en écharde
A demandé à son amant
Une brisure de tendresse
Une larme de caresse.

Afin de rendre captif l'air du temps
Afin de rendre jaloux tous les oiseaux
Ceux qui piaillent dans le vent
Ceux qui apportent le musc et l'encens du Sud

Des pays où le sable est vivant
Du Continent Refuge
Du Continent-fusain.

- Réfugie-moi dans le cercle de tes bras ! répète-t-elle à son ami.

- Réfugie-toi dans l'orbe de mon corps et je t'emmènerais

Là où commence la vie, où s'étiole la mort, où s'enracinera notre amour.