En ces temps de querelles lascives, elle commencera à dépeindre
Chaque instant, de l'émotion de ses amants diurnes
Le monde, avec l'ardeur qui sied à la mémoire et à l'impolitesse de soi
Lui répondra en écho à ses cris, à son trouble et à sa magie.
Comme si au delà de ses agitations, se brisaient
Une solitude enfiévrée, et paresseuse et un tout amalgamant,
Les multiples saccades de son corps crépusculaire.
L'aube naissante et l'écho du crépuscule apaisant.
Aux accents de la lumière blafarde et carnavalesque
Sitôt engrangés, les souvenirs se dissiperont,
Répondront alors ses envies de renaître un amour flou, fou et fort
Et la vie phagocytera son inconsistance d'être un tout de riens
De l'époque où ses rêves étaient brûlants, angoissés et furtifs.
De petits instants magiques, qui constitueront une existence bien remplie.
Une sorte d'existe-trance ou une rave de rêves.

(Ce poème repose sur trois lectures possibles)

a / ligne par ligne

b / lignes paires

c / lignes impaires