À force de prévoir un début à tout, j'imagine la fin du rien.

Nager une phrase crawlée, mastiquer quelques adjectifs, déglutir des mots
Puis boire une tasse de verbes et goûter un apéricube à poésie citronnée.

Surtout ne pas couler sous l'indigestion lexicale. Sur tout.

C'est l'été qui se finit, un anniversaire malheureux vient de cracher sa honte

Là, le temps me manque.

Là, il ressurgit, plonge, brasse l'air, sirène la respiration.

Entendons-nous encore la sirène ? La voyons-nous surgir du néant ? Du nez en l'air ?