Errer même gratuitement dans un état tout doux
Quand l'amour presque abattu se noue près de l'aube.

Gracile silhouette, toi dont je ne connais plus le nom
Toi dont le regard m'avait tellement ému

Tu étais l'autre jeu de la vie, l'imperfection du temps
Le don pour la musique, la chaleur échangée.

Perdre les axes des miroirs aériens et l'errance de l'envers
Perdre les axes des sourires béats sur nos lèvres agitées
Perdre les axes qui pulsent du sang de nos artères

Yeux fermés, la soie des rêveries
Perdre les axes qui nous relient aux mondes extérieurs
Écouter
Seulement écouter le rythme du cœur quand il étreint.