Ce mot qui vient du turc kerake désigne deux pièces du vêtement féminin, l’un qui cache, l’autre qui révèle.

Autrefois, il habillait les paysannes, c’était un corsage, une blouse ample qui laissait deviner les méandres du corps. Les femmes de campagne achetaient leur caraco sur la place du marché. Aujourd’hui, c’est plutôt une pièce de lingerie en soie ou en satin. L’ancien sens du mot est désormais délaissé au profit de haut, débardeur, top, chemisette.[1]

Notes

[1] Voir 100 mots à sauver - Bernard Pivot