Le gars, pété de thu­nes, admi­rait avec délec­ta­tion une don­zelle maquillée comme un pas­se­port liba­nais. Elle vivait un retour d’âge approxi­ma­tif.

Il décida pour cela de lui tailler une bavette.[1]

Le gars, un bûche­ron, décou­vrit que c’était une fran­çaise de sou­che. Mais entre l’arbre et la Corse, on ne doit met­tre que deux doigts, car le len­de­main, il se retrouva avec une gueule de bois.[2] Et aussi vert de rage que la gre­lu­che ait tenté de lui faire pren­dre des ves­sies pour des lan­ter­nes.[3]

Il lui tailla une bavette afin de lui faire ava ler des cou­leu­vres. Il avait du pain sur la plan che mais elle ne vou­lait pas man­ger de ce pain là…[4] Fal­lait pas la pren­dre pour une pomme. A ces mots, le bûche­ron en était resté comme deux ronds de flans[5]

Depuis si lon­temps maquillée comme une voi­ture volée la don­zelle en avait vu d’autres, aussi res­tait elle muette comme une tombe, elle savait qu’à la fin du fin, c’est elle qui irait cra cher sur la sienne..[6]

S’ennuyant comme un rat mort, elle pei­gnait la girafe. Pas bête ![7]

À sui­vre…

Notes

[1] Obni

[2] Joye

[3] O-Plus

[4] Fée­ri­sette

[5] O-Plus

[6] jf

[7] Joye