Il est des moments magiques où le temps s'arrête. Où l'on revit une époque révolue et lointaine. En fermant les yeux, j'étais tambourinaïre.

Dimanche le ciel était bleu et j'ai écouté, non pas religieusement, mais très ému, les paroles suivantes, extraites de l'hymne provençal :

Vuejo-nous la couneissènço
Dou Verai emai dou Bèu,
E lis àuti jouissènço
Que se trufon dou toumbèu.

Vuejo-nous la Pouesio
Pèr canta tout ço que viéu,
Car es elo l’ambrousio
Que tremudo l’ome en Diéu

NB : Désormais les billets du 366réels seront publiés en soirée. Le matin un billet d'humeur pourra surgir ici ou là.