SI je portais des lunettes roses, j'écrirais d'une main ferme, que s'il le faut, un grain de sel peut se retrouver dans une poivrière.

À ce stade de la loufoquerie, j'y ajouterais un zeste de saumon (rose aussi), des pamplemousses bien frais (itou), des rubans pour le parfum que j'ai acheté à ma douce, des dattes avec de la pâte d'amande de la même couleur, un pastis avec de la grenadine [1].

J'écrirais vraisemblablement une ode pour les filets -qu'on se place sur la tête- pour éviter aux bigoudis de provoquer des nouilles sur le cuir chevelu.

Et j'offrirais une rose. À qui ? J'ai ma petite idée.

Et si cette fleur ne suffit pas, ce sera alors un verre de kirsk ou d'armagnac avec de la sauge qui peut.

Voilà.

PS ; Au fait, les 100 milliards donnés aux banques espagnoles aujourd'hui, ce n'est pas de l'argent des contribuables ? Quand il s'agit d'aider les gens, cet argument est omni-présent… ici silence radio. Et pendant ce temps, les grecs sont en train de crever à petit feu !!

Note

[1] qu'ici on appelle une tomate