Je continue de filer la métaphore maritime à propos de ma ballade du week-end.
Ici en 1996, un énorme incendie a dévasté l'endroit, près de 100 hectares sont partis en fumée.
Seize années plus tard, le tapis vert qui se déroule à mes pieds et qui se prolonge jusqu'aux calanques, au Pic de l'Aigle de Cassis, à la Chaîne de l'Estaque et à l'Étang de Berre est une véritable mer de garrigue. Romarin, thym, cistes blancs, daradeous, garous, genevriers oxycèdres…
La nature a vaincu comme d'habitude. Mais plus d'arbres ou si peu. Seule la garrigue. Éternelle.
On se sent marin… Au loin Mare Nostrum, l'archipel du Frioul, le phare du Planier et le Château d'If.