Au moment où j'écris ces mots, je sens bien que je ne vous verrais plus.

Plus de calanques, plus de vent, plus de soleil et de bleu dans le ciel. Plus d'iode à respirer. Plus les regards qu'on croise ici.

Tout va disparaître dans une grande fatigue. Je vais monter à bord du cargo 401.

On m'a dit que je ressentirais une forte nausée puis plus rien.

Cela durera jusqu'au moment de l'éveil. Inconnu. Déjà les volutes dans le ciel annoncent le départ.