8h00 - Départ pour une ballade dans les calanques de Marseille.

Col de la Gardiole - Il fait beau, le ciel est laiteux/bleu et la température est plutôt propice à la promenade.

Une très longue ascension sur un large chemin.

Les jeunes pins d'Alep arborent leurs petits bourgeons, l'air embaume le thym et le romarin, d'immenses buissons balsamiques en fleur, du lilas d'Espagne, des Coris Monspeliensis pas encore fleuries, des cèdres, des pierres orangées et deux petits rapaces dans le ciel dont un en vol stationnaire.

Plus loin le premier ciste cotonneux de la saison, parure fripée, mauve éclatant, lumière forte… Il parait si fragile comme du papier crépon ou des ailes de papillons.

Il est 10 heures et nous marchons depuis 1 heure et demie. Le paysage est minéral, le calcaire domine, de grandes pierres plates et des trous surprenants comme des traces de carottage.

Le chemin ne cesse de grimper. C'est un large sentier empierré où l'on rencontre une citerne d'eau (Numéro 27) puis on arrive au grand cairn. Balisage jaune.

Cet endroit est étonnant. Le cairn est monumental, il se dresse fièrement, s'imposant au regard comme un trophée naturel.

La particularité de l'endroit réside dans l'étrangeté du lieu… Une impression de se trouver sur une presqu'île… Droit devant nous, le chemin… à droite, le regard se promène sur les iles du Frioul, Notre Dame de la Garde au loin, la Tour CMA-CGM, Luminy… à gauche… Nous voyons le Bec de l'Aigle de Cassis, la Cap Canaille et même La Ciotat.

2 heures encore de marche et nous arrivons ici :

Vue sur Morgiou et la Calanque de la Triperie où réside la Grotte Cosquer.

La Grande Candelle est devant nous avec son site d'escalade et sa vue sur la rade.

On peut observer le phare de Planier, les îles Rateneau et le bleu si dense des calanques.

Un aller-retour de 4 heures 30 et la ballade est bouclée. De l'air plein les poumons et de quoi affronter une semaine de boulot…

Il est 16 heures maintenant et je rédige ce billet.