Sans juger ou non les programmes et les idées du personnel politique, à la lecture des journaux de ce matin, je me pose une question : "Un élu doit-il être populaire ?" Etait-ce la marque de son succès ?

Certes, un élu l'a été parce que des gens ont voté majoritairement pour lui donc à ce moment là il était populaire.

Mais dès lors qu'on attend de lui qu'il gère, se doit-il de regarder les sondages pour voir ce qui ferait le plus plaisir aux gens ?

Je ne pense pas.

Cette dictature des sondages, ce bashing quasi-systématique des élus commencent sacrément à m'exaspérer et pourtant j'ai énormément de rancœur pour ce qui se passe de nos jours notamment sur le plans des idéaux et de la façon de mener les choses.

En prenant le problème par l'autre bout, est-ce qu'un élu très populaire dans ses actes ne s'apparenterait pas à un élu populiste ? En poussant le raisonnement plus loin, est-ce le rôle d'un élu de se saisir d'une émotion collective pour aller dans le bon sens du sondage et prendre ainsi une décision qui le rendrait populaire ?

Les sondages pour un oui, pour un non… m'exaspère par les questions posées, par la méthode utilisée et par le dictat qu'il représente pour le mainstream.

C'était la minute énervée de sieur obni, sans doute peu populaire parce que si peu lu. (Mais je m'en fiche un peu)

Et pour terminer ce billet râleur, une photo prise au Nouveau Musée D'Histoire de Marseille qui m'a fait penser que Halloween n'était pas loin[1]

Note

[1] Je déteste cette fête, mais c'est un autre sujet d'énervement chez moi