Écrasé, harassé par la chaleur et le soleil éblouissant, je marchais seul dans cette ruelle en pente. Ici et là, des cris de dispute, des airs de guitare et des murmures enfiévrés.

J'entendais mes pas qui glissaient sur la calade, j'imaginais le souffle du vent comme une camarde oppressante.

Je levais les yeux : derrière le lampadaire et les volets mi-clos, je vis un regard.

Noir.

La vie allait jouer aux dès. Une main me lança des osselets comme on jette du pain à un mendiant.