Lu aujourd'hui à propos du Rapport Pisani-Ferry pour redresser la France d'ici 2025 qui a été remis ce jour au Président de la République :

Je cite :

D'environ 93,5% du produit intérieur brut (PIB) aujourd'hui, le Commissariat à la stratégie propose de ramener la dette publique à 75% du PIB et de réduire de six points le ratio de dépenses publiques, à 49% du PIB, d'ici 2025.

"Sur le plan social, on est au même niveau ou un peu meilleur que d'autres mais c'est au prix d'une dépense publique plus élevée pour le même résultat", a souligné Jean Pisani-Ferry mercredi devant des journalistes.

Le rapport préconise donc de limiter la croissance de la dépense publique à 0,5 % par an en volume et de faire un effort conséquent envers les entreprises.

Observations Obni :

  • Ici on connecte directement dette publique et dépense publique. Rien sur les recettes publiques qui pourraient croître si on y mettait les moyens (évasions fiscales, taxes sur les transactions financières, etc.)
  • Rien sur les politiques d'austérité qui gangrènent les emplois, la consommation donc qui plombent les recettes publiques.
  • Rien sur ce calcul de pourcentage de dépenses publiques/PIB. Je rappelle que l'on additionne la TOTALITE des emprunts (comme si quand on emprunte pour l'achat d'un bien on comparait le montant du prêt (sur 10 ans par exemple) et nos revenus mensuels !
  • Une dépense publique pour le social c'est aussi un facteur de stabilité d'un pays (la preuve en 2008 ça c'est bien mieux passé en France que dans moult pays à faible rapport de dépenses publiques). Mais ici n'en parlons pas… ce n'est pas dans le courant de pensée.
  • Faire un effort sur les entreprises est un credo qui confine à une croyance. Dieu existe : c'est le marché ! On y croie, on ne le discute pas et on l'adule.

No comment.