Que reste-t-il de l'époque où je portais des cheveux à mi-dos, où je fumais du tabac odeur de miel, où je m'intéressais à la guitare, à la poésie; où j'arborais une barbe peu soignée, en refaisant le monde pour qu'il soit amour, paix et iberté…

Tout cela est loin.

Les cheveux sont moins longs, je reste le plus souvent imberbe, l'intérêt pour la musique, l'écriture sont toujours là, j'aime refaire le monde, plus de liberté et moins d'inégalités.

Par contre les volutes de fumée se sont envolées depuis longtemps.