OUI, je vais voter,
Et pourtant :
- C’est la fête des mères
- Une journée ensoleillée pointe en ce petit matin
- J’ai une immense flemme
- Je me dis que les jeux sont faits et que de toute façon mon vote ne sert à rien
- J’ai plein de trucs à mettre en place sur ma dernière acquisition musicale (à votre avis qu’est-ce ?)
- Je suis assez fatigué
- J’ai mal dormi
- Il faut que je range des tas de bidules et divers papiers
- J’aurais bien été me balader dans les Calanques, mais j’ai la flemme (ça c’est déjà dit, non ?)
- Il faut que je passe à Emmaüs leur donner des bouquins, des CDs en vinyle et des divers ustensiles…
- Et si j’allais à la pêche ? (bof ! Je n’aime pas)
- Et si j’apprenais le japonais sur internet ?
- Et si je commençais un roman sur la carnétosphère ? (que je publierais en épisodes sur mon carnet) ?
- Et si j’arrêtais de me poser des questions ?
- Et si je m’habillais ? Quel jeans ? Le noir ? Le bleu ? Le marron clair ?
- Quel T-Shirt ? Celui avec un X, celui tout noir qui dit "Faites de la Musique !", celui de l’équipe de rugby des All blacks, celui de Paestum ?
- Et si j’ouvrais les volets parce que je commence à me crever les yeux sur cet écran ?
- Et si j’allais me raser ? Et si je me laissais pousser la barbe ? Et si je rédigeais un texte sur la pilosité des australopithèques ?
Pourtant, et OUI je vais voter !
(Bizarroïde antépiphore est faite (de la musique), que les torses soient avec Vous ! (et les corses aussi!))
(cf : Maître Yoda in Star Wars VII))
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