Alors que j'écoutais Dido, la maison me parut soudainement vide. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle crut que j'étais le facteur, du coup, je sonnais 3 fois.[1]

Alors que j'écoutais mon coeur palpiter, la maison me parut de plus en plus chaude. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle ouvrit, habillée d'une tenue légère, du coup, je suis rentré et l'ait embrassé langoureusement.[2]

Alors que j'écoutais l'été, la maison me parut vide sans toi. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle battait des oeufs, du coup nous batifolâmes; puis elle me battit froid.[3]

Alors que j'écoutais surtout mon courage, la maison me parut plus accueillante. Je toquais à la porte de ma voisine. Elles étaient toutes prêtes à me recevoir, du coup j'enfonçais des portes ouvertes.[4]

Alors que j'écoutais les sifflements du vent, la maison me parut vierge de bruit. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle apparu vêtue d'une robe blanche, du coup je lui demandis 7 ans de réflexion.[5]

Alors que j'écoutais le loup en moi s'éveiller, la maison me parut tourbilloner sous le regard de la lune pleine. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle m'attendait comme à son habitude, le museau affamé souriant de mille dents; du coup, je sus que nous ne parlerions point du petit chaperon rouge, pas plus de sa mère-grand.[6]

Alors que j'écoutais frémir les cuisses, la maison me parut en manque de convives. Je toquais à la porte de ma voisine. Toquée elle m'apparut, du coup je la cuisinais..[7]

Alors que j'écoutais la faim battre dans mes entrailles, la maison me parut être une auberge espagnole. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle me fit un sourire absolument délicieux, du coup je la dégustais à pleines lèvres...[8]

Alors que j'écoutais la BO de "9 semaines et demie", la maison manquait de réfrigérateur. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle me proposa une friandise et bien d'autres délices....[9]

Alors que j’écoutais Chopin, la maison me parut tapissée d’émois. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle s’appelait Sandy, du coup, nous inventions notre partition à quatre mains et valsions nos étreintes…[10]

Alors que j’écoutais mes envies, la maison me parut habitée de souvenirs torrides. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle s’appelait Fernande, je l’appris par la bande, et du coup je me sentis tout inspiré…[11]

Alors que j'écoutais les râles indistincts proventant de l'appartement du dessus, la maison me parut perdre ses racines. Je toquais à la porte de ma voisine et elle m'ouvrit en étirant le bonjour de la voix rauque d'une femme à peine éveillée, du coup je me suis senti chavirer.[12]

Alors que j'écoutais les rongeurs dans les murs, la maison me parut attristée par ton absence. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle ne sait pas quoi faire pour les souris, du coup, je vais rentrer à Tokyo[13]

Alors que j'écoutais la radio annoncer la fin du monde, la maison me parut vaciller avant de s'écrouler, mais heureusement j'étais sur la terrasse. Je toquais à la porte de ma voisine. Je lui montrais le désastre, du coup, elle m'invita à demeurer chez elle et dans son lit, où nous fûmes heureux et eûmes beaucoup d'enfants.[14]

Alors que j'écoutais les silences de la nuit, jouissant intérieurement de ce moment de solitude tardif, le vent se leva et siffla dans les sapins. Une longue plainte déchira la nuit, et tout à coup le charme fut rompu. La maison me parut hostile, l'ombre était partout et j'eus peur. Je me levais d'un bond, comme un animal apeuré et mue par un instinct de survie, je toquais à la porte de la voisine. Elle s'ouvrit en grand et la silhouette masculine qui se découpait dans la clarté de l'entrée me dit bonjour d'une voix grave et rassurante et lisant l'étonnement sur mon visage, enchaina aussitot, me disant : je suis votre nouveau voisin, voulez vous entrer ? Du coup je fus décontenancée, mais le premier instant de surprise passé et ma timidité envolée, je franchis le seuil…[15]

Alors que j'écoutais le bruit du soleil sur ta peau de miel, la maison me parut voguer au fil d'une eau amoureruse. Je toquais à la porte de ma voisine. nos vapeurs d'amour avaient attaqué sa carapace, du coup elle se laissait caresser par les doigts engourdis de son mari, laissant à l'abandon son fidèle balais frappeur de plafond.[16]

Alors que j'écoutais Don Giovanni, la maison ma parut soudain en harmonie avec mes sens en ébullition, je sentais mon corps prêt à faire des folies en cadence. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle m'ouvrit, me regarda souriante constata l'effet bénéfique de Mozart, sans un mot dans un crescendo nos corps se mirent à l'unisson, soupirs, silences, frémissements, du coup, je devenais , j'étais la partition...[17]

Alors que j'écoutais la voix de mon maître, la maison me parut triste comme un chenil. Je toquais à la porte de ma voisine. elle aboya qu'elle arrivait, du coup, ma queue frétilla.[18]

Alors que j'écoutais le tic tac de l'horloge, la maison me parut être l'écho de mon vide. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle me fit entendre son coeur, du coup, elle se fit l'écho de mes douceurs.[19]

Alors que j'écoutais l'écho de Kitty cahoter dans mon cœur, la maison me parut de caractère plutôt acariâtre. Je toquais à la porte de ma voisine. On eût dit une Kitty de cacao, noire dans sa robe à carreaux, les cheveux épais et mousseux…du coup je me sentis à 80 pur sang.[20]

Jamais elle ne sut que je transpirais en pensant à Thérese Dido, mais cette nuit la lune semblait soudainement vide. Je l'attirais dans son sommeil. Elle crut que j'étais le facteur, alors tel un timbré j'oublie Therese et je sonnais 3 fois[21]

Alors que j'écoutais mes souvenirs rejaillir de la surface de mon âme tourmenté par ce manque, la maison me parut reprendre vie. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle jaillit avec un sourire charmant plein d'expression, du coup, j'engagea la conversation sur mes impressions de notre nuit passée.[22]

Alors que j'écoutais le sang battre dans mes tempes, la maison me parut tout à coup insupportable. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle m'ouvrit vêtue en tout et pour tout d'une chemise d'homme, les cheveux en bataille et un pinceau à la main, du coup, je la pris dans mes bras, nos bouches se trouvèrent et je sentis la peinture dégouliner le long de ma nuque tandis que nos langues se caressaient paresseusement.[23]

Alors que j'écoutais le loup souffler de tous ses poumons, la maison me parut aussi légère qu'un fétu de paille. Je toquais à la porte de ma voisine. Piggy m'ouvrit, toute rose de plaisir, attendant justement le héros qui l'aiderait à sabrer le Champagne, du coup, je lui fis sauter le bouchon avec mon tire-bouchon.[24]

Alors que j'écoutais inquiet s'intensifier les cris de plaisirs et les murmures de chairs chaudes traversant la cloison, la maison me parut trembler de plus en plus. Je toquais à la porte de ma voisine. Deux femmes haletantes m'ouvrirent, du coup, refroidi puis réchauffé par cette vision, je ne feignis qu'à moitié l'évanouissement, seul moyen trouvé sur le moment pour qu'elles s'occupent sur-le-champs de moi, de mon corps, de mes sentiments-centimètres.[25]

Alors que j'écoutais, par la fenêtre ouverte, une chatte se faire copieusement culbuter par un de ces matous de gouttière, la maison me parut bien étouffante et je me résolus à sortir un peu. Je toquais à la porte de ma voisine. Elle m'ouvrit, soudain, toute rouge et passablement gênée; du coup, je prétextais un ridicule manque de sel, en me promettant de me méfier désormais des râles certains soirs de canicule…[26]

Notes

[1] obni

[2] n0unours

[3] jf

[4] Catz

[5] Vroumette

[6] Candy Froggie

[7] jf

[8] Catz

[9] dda

[10] Féerisette

[11] Féerisette

[12] Mamathilde

[13] fautpasresterla

[14] tirui

[15] framboise

[16] Sign

[17] Double je

[18] jf

[19] Luciole

[20] Catz

[21] jf

[22] Olivier

[23] Richard

[24] Catz

[25] Cédric

[26] Shaggoo