C'est la dernière fois que je participe à ce site littéraire et de façon plus générale à un jeu blogosphérique ! Vous me direz que vous, vous en foutez, et vous aurez mille fois raisons de me le faire remarquer ! Cela n'a, évidemment, aucune importance ! Le monde continuera de tourner. Vos vies seront les mêmes. Je me dissiperai dans des limbes pixeliennes… Dans une sorte de trou noir, si j'ose cette métaphore ici.

Dans la réalité, je n'ai absolument plus aucune inspiration… Y'a des trucs qui font débander mon imaginaire. Par exemple, ce nouveau nom de site… Ce politiquement correct, plus de coït verbal, la plume en or fait tape à l'œil, un peu pute même, ce stylo totem en haut à droite, c'est du n'importe quoi, on dirait une invitation à aller visiter le Musée des Arts Premiers à Paris, Quai Branly !

Quai Branly ! Voilà un nom qui sonne bien ! Qui donne envie d'écrire du texte jouïssif !

Donc pour l'instant. Vide cérébral. Néant synaptique. Je reste comme un âne qui quémande son auge, fasciné par l'écran vide de mon ordinateur qui fait tic tac tic tac… (Faut vous dire que j'ai un économiseur d'écran en forme d'horloge…)

Zéro.

Zéro plus zéro égale la tête à ?

Je pivote à gauche et que vois-je ?

Ma bobine de babouin, mon museau de phacochère, ma face de clown, mon faciès de bœuf de conserve, ma trogne de bouffon, ma trombine de guignol, ma gueule de simien, ma frimousse de primate, ma face de rat, mon minois ridé…

Tiens ! ça me donne une idée… Et si j'écrivais sur les rides ?

Les rides sur l'eau forment des cercles concentriques… Comme si le miroir du temps… Était un lac sur lequel on se mire.

Or une mire… C'est le centre d'une cible, non ?

Tout cela est donc une question d'ego.