La garrigue a ceci d'irréelle c'est qu'elle détermine le regard en lui façonnant des histoires de perdition et de poésie. Elle est vierge comme une page blanche mais dès lors que l'on ferme les yeux, on sent des histoires qui remontent dans notre imaginaire : des rails, une maison, des enfants qui jouent, des baisers de vent, des pots de lait, des pétales de marguerite, un vélo et le rire de mon père.