[295/365] Calanque En Vau (Marseille)

Il y a longtemps, je me souviens avoir lu un poème d'un auteur de l'angle espagnole qui commençait (me semble-t-il) par Lejos, del Mundo lejos…

J'en avais fait une chanson… et je la jouais parfois à mes ami(e)s.

Je n'ai presque plus aucun souvenir de ce texte (la musique oui). Le temps passe. Les souvenirs s'estompent. Vivement que je puisse mieux me consacrer à cela. Le travail au quotidien m'absorbe trop. Il me désincarne. Me fait perdre mes repères.

Il n'est que temps que je passe à autre chose.

Mais ce n'est pas encore pour demain.

Aujourd'hui, visite vers ma mère. Une de mes cousines qui m'accompagnait, m'a dit que c'était terrible.

J'ai eu cette phrase un peu idiote sans doute : "S'aperçoit-elle qu'elle peut mourir ?" (Comme pour relativiser le terme "terrible")

Elle n'a pas mal. Elle est dans son monde. Sourit. Me sourit assez souvent. Et moi, je me désincarne en la voyant se dissoudre dans le temps et les souvenirs. Mon passé se désincarne. Parfois, j'oublie des mots moi-aussi et j'ai terriblement peur.

Écrire pour ne pas mourir (disait la chanteuse)

Et puis il y a la chanson de Zaz